À propos de Gérard de Chevigny, président d'honneur du Club et auteur du livre.
"En écho à une longue tradition familiale de Gentlemen-Riders très en vue sur les hippodromes depuis trois générations et éclose dans le vivier des Haras Nationaux, lui-même double Éperon d’Or Fégentri, Gérard de Chevigny a mené de pair ses implications « Club » (admis en 1972) et ses obligations professionnelles de journaliste et (ou) de rédacteur en chef au sein de plusieurs publications spécialisées dans le cheval : une fibre littéraire abondamment sollicitée au fil des ans pour les besoins de communication interne et externe du Club (revue Amateurs au Galop, bulletin « A la distance », chroniques dans L’Information Hippique, Galop Informations, L’Actualité Hippique, Courses & Elevage, Clubs & Cercles, Jours de Cheval, etc.). Ses premiers mandats ont priorisé le grand tournant « internet » du Club (redéveloppement du site du Club, flux rédactionnel des Newsletters) et la réactivation du Championnat des Grandes Écoles, qui avait été malencontreusement mis en « stand by » par France Galop, dans un contexte économique problématique. Cette période aura été sensiblement affectée par le recul des sources nourricières de l’Institution, impactant les programmes de courses d’amateurs et les ressources du Club, qui a su opportunément donner la réplique, en recourant à l’externalisation de diverses fonctions (comptabilité, maîtrise d’oeuvre Grandes Écoles…) et en adaptant ses modes de gouvernance (création des référents au sein du Bureau, afin de responsabiliser chacun sur des missions identifiées). Ces évolutions auront contribué à contrecarrer efficacement les multiples difficultés auxquelles la pandémie du Covid a exposé le Club, en toutes ses activités, sur les exercices 2020 et 2021. À l’international, sous cette présidence, le Club français a participé au rapprochement de la Gentlemen’s League et de la Fégentri, qui a redonné à la discipline de l’obstacle le cadre d’un Championnat du Monde d’obstacle digne de ce nom. Avec un Bureau rajeuni et mobilisé, très apprécié auprès de toutes les générations, Gérard de Chevigny aura mis le pied à l’étrier à une équipe directionnelle engagée, projetée désormais en première ligne pour la grande transition d’un centenaire à l’autre."
Le terme « Gentleman-Rider » était apparu quatre ans plus tôt, dans les conditions " d'une poule, 250 francs chacun, pour Gentlemen-Riders, poids quelconque ", au Bois de Boulogne. La Société d’Encouragement pour l’Amélioration des Races de Chevaux, ancêtre de France Galop, venait de s’autoproclamer en société-mère des courses de plat en France, émanant d’un petit cercle de Gentlemen éclairés, férus d’équitation sportive. Il est vrai qu’en leur immémoriale genèse, les courses sur les terres des Rois de France n’avaient été affaire que d’amateurs, Gentlemen avant l’heure, dans ce foisonnement spontané de très rurales " courses de pays ", ci et là, ou de défis équestres " people " entre gens de Cour et " sportsmen " en vue, nourris d’anglomanie et de romantisme…
